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Date de publication : 07/06/2023
International
Vie de ParisTech

Newsletter 16 : échange avec Frédéric Poiraud sur les actions de l'École des Ponts ParisTech en Afrique

Échange avec Frédéric Poiraud, responsable marketing et développement international à l’École des Ponts ParisTech sur les actions de l'École en Afrique.

Quelle est la stratégie de votre école en Afrique ?

L’internationalisation est un des axes majeurs de notre stratégie. Nous nous positionnons dans toutes les régions à fort développement et notamment en Afrique.

Nous avons plusieurs axes d’action :

  • Développer des partenariats avec les meilleures universités au niveau des activités de formation (plus particulièrement la formation d’ingénieur) et de recherche ;
  • Opérer des programmes de renforcement de capacités sur le plan académique ;
  • Faire rayonner la formation d’ingénieur à la française à l’international ;
  • Contribuer au développement des économies locales en permettant le développement de nouvelles compétences et en soutenant l’essor d’industries ou de filières qui intègrent nativement le respect de l’environnement.

Notre stratégie se décline localement en fonction de la réalité des environnements dans lesquels nous intervenons et de la maturité de nos partenaires. Notre objectif est de laisser notre empreinte (dans le bon sens du terme) avec un investissement qui soit à la fois positif pour les populations, pour l’économie, pour les personnes avec lesquelles nous allons travailler et pour l’environnement. Le développement durable fait partie de l’ADN de l’École et cela transparaît dans toutes nos collaborations.

Pouvez-vous nous donner un exemple de projet emblématique ?

En 2016, le gouvernement mauritanien a décidé de refondre complètement la formation d’ingénieur au niveau national. Il a regroupé trois écoles existantes pour créer l’École Supérieure Polytechnique de Nouakchott. Notre école les a conseillés et accompagnés sur leur modèle de gouvernance, leur internationalisation, l’évaluation de leurs modules de formation, l’implication des acteurs socio-économiques dans leurs cursus et sur leur démarche qualité et d’amélioration continue. Ce projet a duré près de 6 ans et s’est conclu par le dépôt du dossier de candidature de l’établissement pour l’accréditation CTI.

Comment le partenariat avec l’Université de Nairobi s’inscrit dans votre stratégie ?

Dès le début, nous avons été partie prenante de ce projet qui nous permet de développer et de faire rayonner la formation d’ingénieur à la française à l’international, de développer les compétences de nos partenaires et de favoriser la formation des jeunes femmes au métier d’ingénieur. Toutes ces questions sont à la fois liées à la transition écologique et à la responsabilité sociétale de notre établissement et répondent à notre stratégie. Les attentes de l’Université de Nairobi sont en adéquation avec nos envies et nos compétences. C’est un partenariat gagnant-gagnant. Nous avons des choses à partager et cette collaboration va nous permettre de nous challenger, notamment sur le sujet de l’innovation. Le Kenya est une « start-up nation », c’est un pays où l’innovation et l’entrepreneuriat sont au coeur des politiques et de l’économie. Nous trouvons pertinent le fait de travailler avec plusieurs écoles d’ingénieurs qui partagent notre vision et nos valeurs dans le cadre du réseau ParisTech. Nous pourrons nous épauler, partager de bonnes pratiques et apporter des exemples concrets de mise en application.

 

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